FINANCE CLIMATIQUE Les 450 banques publiques de développement, acteurs majeurs de l’économie mondiale, se réunissent cette semaine, pour la première fois, dans un sommet qui leur est dédiée. L’actualité – climatique comme celle du Covid – l’oblige. Mais que faut-il en attendre ?
- Le sommet « Finance en commun » se tient de ce lundi à jeudi en marge du Forum de Paris sur la paix. Les 450 banques publiques d’investissement, qui représentent 10 % des investissements dans le monde, y seront réunies (en ligne, Covid oblige).
- Dans un contexte autant marqué par la crise climatique que de celle liée au Covid, ces 450 établissements financiers chercheront à renforcer leur capacité à faire le lien entre l’urgence à court terme et une reprise durable.
- De son côté, le Réseau action climat (RAC) attend des engagements concrets sur la façon dont seront allouées les aides financières aux pays les plus vulnérables. Pas gagné ?
A elles seules, elles injectent 2.300 milliards de dollars chaque année. Soit 10 % du montant global investi dans le monde. C’est dire si les banques publiques d’investissement pèsent sur l’économie mondiale.
Pas toujours très bien connues du grand public, elles sont 450 dans le monde. « La plupart sont des banques nationales, précise Thomas Mélonio, directeur exécutif de la recherche à l’Agence française de développement (AFD), l’une des 450. Elles ont pour unique actionnaire leur gouvernement, travaillent essentiellement dans leur pays, et parfois un peu à l’étranger. Mais il en existe aussi quelques internationales, la plus connue étant la Banque mondiale, dont les actionnaires sont l’ensemble des pays du monde, et qui travaille dans tous les pays en voie de développement ».